identification nom : Jeong, hérité de son paternel qui est lui directeur d'une grande entreprise Coréenne. prénom : Seo Jun. âge : 24 ans, bien qu'il ne les fasses pas forcément (physiquement et mentalement parlant...) date de naissance : 17 Juin 1993 lieu de naissance : Daeyang, bien qu'il ai passé de nombreuses années aux Etats-Unis. origines : Coréen du côté de son père et américain du côté de sa mère. nationalité : Coréenneorientation sexuelle : Egosexuel ? Nan, plus sérieusement il est sûrement hétéro étant donné qu'il change de copine comme de couleur de cheveux. occupation : Idole, héritier d'une grande succursale coréenne. particularités : Extrêmement riche. - Est devenu idole pour échapper à ses devoirs en tant qu'héritier. - Il joue du piano depuis ses 6 ans sous demande de ses parents, il a un très haut niveau et aime composer. |
caractèreArrogant + Prétentieux + Egoïste + Menteur + Manipulateur + Narcissique + Gentil dans certaines situations + Ambitieux + Imbu de lui-même + Egocentrique + Malin + Maniaque + Poli (jusqu'à un certain point)+ Bien élevé (un peu trop) Sa personnalité à été façonnée par l'éducation que lui ont cédée ses parents. Malheureusement, il n'a jamais pu vraiment se trouver lui-même et était constamment confronté à de sévères représailles quand il s'écartait de l'idéale de son père. Cet idéale de l'héritier parfait, sage et doué. Mais cette indifférence de la part de ses parents a provoqué une une peur du monde bien enfouie. Il a appris qu'il valait bien plus que n'importe qui, il sait que s'il le voulait vraiment, il pouvait avoir le droit de vie et de mort sur les gens en les pulvérisant d'une simple pichenette. Fier d'être celui qu'il est, d'avoir tous les atouts possibles, il est convaincu que rien ni personne ne lui résistera jamais, que les gens s'abaissent devant lui comme des fourmis. Pourtant, il a une peur bleue de son paternel qui lui semble bien trop lointain et imprévisible. Il ne supporte personne très longtemps et se force bien souvent à fréquenter les autres sans réel envie, comme les casts de ses dramas ou ses collègues d'agences. Son cercle d'amis est donc assez limité. Le manque d'intérêt que son père a toujours eu à son égard a creusé encore plus cette solitude alors pour la compenser, il s'enfouis sous l'image utopique qu'il shouaite être, les plaisirs de la richesse, les nombreuses femmes tombant sous son charme dont il n'a en réalité aucun intérêt, de l'adrénaline des bagarres. En faisant écho à tout ça, il est poli est respectueux, même si ces deux rares qualités ne sont valables qu'a un certain point. Il est tellement susceptible qu'un minuscule rien peut le vexer, et quand vient ce moment, les politesses sont vite oubliées et la colère et la frustration prennent le dessus. Depuis tout jeune, il a appris à montrer une personnalité différente selon la personne qu'il fréquente. Que se soit son manageur avec qui il se montre calme, poli et respectueux, ou sa mère avec qui il se montre doux et affectueux. Il tente de s'adapter à ce que les gens voudraient de lui, représentant la perfection de chaque personne. Il est donc en réalité très faux. |
histoire
Malheureusement, les gens naissent souvent sans pouvoirs choisir leur voie, avec une image constante calquée sur leur visage. « Oh, lui, il deviendra ceci… », « Il va faire de grandes choses » ou encore « Il va bien succeder son père ! »
C’est comme ça que Seo Jun est né, le dix-sept juin 1993. Devant des regards admiratifs. Mais son destin était déjà tout tracé, il ne pouvait pas choisir tout seul. Il était né pour succéder à son père et devenir PDG de l’agence à son tour.
Il a grandi cloitré dans les quatre grands murs d’une villa, accompagnée d’une mère bien trop protectrice qui l’empêchait de sortir à cause de ça fragilité et de ses tendances à tomber très vite malade et d'un père constamment absent, toujours au travail ou en voyage d'affaires.. Ses parents lui payaient un professeur particulier, car il ne trouvait pas utile et ne voulaient pas qu’il aille étudier avec les enfants banals. « Ne te mêle pas aux pauvres, nous sommes au-dessus d’eux. » C’est ce qu’on lui répétait quand il posait des questions sur sa situation.
Et pourtant, il continuait d’observer les autres, les « ordinaires » qu’il voyait sortir des cours ensemble, en s’amusant. Et il souriait, en se demandant quelle pouvait être leur vie, leur vie de pauvres. Surement quelque chose d’insignifiant, de triste et monotone. Eux ne pouvaient pas avoir ce qu’ils voulaient, ils n’étaient pas respectés, ils étaient tous les mêmes et ne connaissaient pas cette satisfaction. Celle de pouvoir posséder tout ce qu’il enviait, de se faire appeler "Monsieur" par les majordomes et celle de pouvoir réaliser tout ses rêves. Mais il ne voulait pas s’avouer qu’à cette époque, son rêve aurait surement été de se mêler à leurs rires et leurs jeux et de pouvoir lui aussi sortir avec des amis sans qu’il ait besoin des formules de politesse.
C’est un jour, à ses huit ans qu’on lui annonça qu’une immense fête avait été organisée en l’honneur de son anniversaire. Il avait eu du mal à cacher son excitation et sa surprise. Son père, qui l’évitait depuis sa naissance à coup de « Seo Jun, je travaille. » avait enfin montrer de l’intérêt pour son fils unique. À son retour, il s’était empressé de courir jusqu’à son bureau pour le remercier.
Le bureau de son père lui avait toujours semblé être la pièce la plus imposante et la plus mystérieuse de la villa. Comme à son habitude, il se déclara avant d’entrée en poussant un petit : « C’est moi, père. » Il attendit un moment avant d’enfin entendre un petit soupir suivit d’un « Entre… »
Comme prévu, il le remercia, tentant d’être le plus respectueux et le plus convaincant possible. Mais la réponse ne fu pas ce à quoi il s’attendait. « Oh, cette fête ? Ne te méprends pas, c'est la gouvernante qui me l’a proposé, pensant que ça te ferrai plaisir. Mais personnellement, je ne vois pas l’intérêt de fêter aussi bien une chose qui arrive une fois tous les ans… »
Cette phrase, froide, dure et si sincère s’encra dans sa mémoire pour le reste de sa vie…
L’anniversaire se déroula le soir même, dans une immense salle des fêtes ou des tables de petits fours et de rosé trônaient. Tout avait été préparé par les majordomes et servantes de la famille, qui d’ailleurs avaient tous l’air fier de leur travail. Les adultes, des proches et les employés de l’agence avaient tous été invités, et sirotaient leur vin avec des discussions animées au milieu de la pièce. Mais personne n’avait remarqué que le clou de la soirée, un petit garçon dans un costume un peu trop grand et trop serrer que sa mère lui avait obligé a porter manquait à l’appel et s’était réfugié dans le hall d’entrée derrière un fauteuil.
Il semblait dans la lune, regardant ses pieds sans cligner des yeux. La vérité était qu’il s’ennuyait et qu’il était encore refroidi par ce que son père avait avoué quelques heures plutôt… Il se demandait ce qu’il pouvait bien avoir fait, si son père pensait vraiment ce qu’il avait dit plutôt, et surtout pourquoi il n’était même pas présent ce soir… « Surement à cause du travail… » se répetait-il mentalement pour se rassurer. Mais la vérité était bien plus triste qu’il ne voulait le croire.
Il allait retourner dans la grande salle lorsqu’une voix surgit derrière lui. « Qu’est-ce que tu fais là ? T’est pas censé être la star de la soirée ? »
Seo Jun se retourna d’un coup pour apercevoir que celle-ci appartenait à une jeune garçon de son âge, ou peut être un peu plus vieux. Il n’avait pas remarqué qu’il avait été là plutot… De qui pouvait bien t-il être le fils ? Et surtout…. Il ne le vouvoyait pas ?!
Il tenta de bafouiller une réponse avec bien du mal.
- J’étais juste parti prendre l’air !
- Dans un hall d’entrée… ? lui répondit l’autre.
- Je m’apprêtais à sortir !
- Alors pourquoi t’étais caché derrière un fauteuil, hein ?
Seo Jun fit la moue, essayant de répliquer, mais l’autre gamin fut plus rapide.
- T’est un peu bizarre dans le genre non ?
Tentant de dissimuler son énervement, il cracha :
- Moi bizarre ? Et c’est pas bizarre de débarquer derrière les gens comme ça ?! Puis t’est qui d’abord ?
- Kim Joon Ho.
- Hein ? Ça me dit carrément rien…
- Je suis le fils d’un des employés de ton père.
Oh, c’était ça alors. Le fils de l’un des pions de son père. Étrangement, à la mention de se dernier, les mains du jeune garçon se misent légèrement à trembler. Mais il ne savait pas si ses secousses étaient dues à sa colère, sa frustration ou sa tristesse. Alors il choisit de ne pas s’en soucier. Reprenant un peu ses esprits, il tendit la main au jeune brun qui lui faisait face, et se présenta à son tour.
- Je suis Jeong Seo Jun. Mais je pense que tu le savais déjà. Il lui lâcha un sourire en coin alors que l’autre répondit à sa pignée de main.
Comme l’on pouvait se douter, ce fut le début d’une belle et drôle d’amitié. Tantôt l’un s’amusait à embêter gentiment l’autre. Ils n’étaient jamais sur la même longueur d’onde, et se chamaillaient souvent, finissant toujours par se pardonner l’un l’autre.. Mais Seo Jun s’en fichait, car il avait la sensation d’être différent. Lui, il ne le traitait pas de la même façon. Il le traitait comme son égal, sans politesse, sans même utiliser son nom de famille. Son monde changea peu à pu en quelque chose de bien plus joyeux, de plus amusant et de moins fade.
Mais tout était éphémère.
C’était lors d’un dîner que la fatidique nouvelle lui fut annoncée.
- On retourne en Californie dans deux jours, alors je te conseille de préparer tes affaires. L’énervante voix de son père lui sonna comme un coup de fusil en plein crâne.
- Attendez… On peut pas déménager comme ça ?! On va aller où ?
- J’ai une suite là-bas, que je réserve pour mes voyages d’affaires. On ira y habiter le temps de trouver une habitation plus potable.
- Et vous ne pensez pas que j’ai des gens à voir avant ça ?
- Arrête. Je sais très bien que tu n’as aucun ami. Tu te sens trop au-dessus de tous pour ça.
Un poing sur la table et une assiette brisée fut la seule réponse de Seo Jun.
Mais rien n’y fit, et la famille prit comme prévu l’avion pour San Fransisco deux jours plus tard...
Finalement, ce déménagement se passa mieux que prévu, si bien que quelques années plus tard, Seo Jun avait parfaitement prit ses marques, et avait presque oublier son ancienne vie. Là-bas, il faisait des études de commerce dans une grande université, il travaillait aussi bien qu’il le pouvait, assez pour que son père puisse être fier. Mais celui-ci n’avait pas changé et gardait son attitude passive, malgré tout les efforts que son fils apportait. Il avait une attitude irréprochable, tentant d’être l’idéale de son père. Il enterra même sa personnalisé trop peu sûr de lui pour devenir le parfait gosse de riche, celui que tous voulait qu’il soit.
Il passa la plupart de ses années à l’université en ayant les faveurs des professeurs, personne ne lui faisait jamais de remarques, il était complètement crains. Bien sûr, quand papa est riche, on inspire la peur… Comme avant il restait la majeure partie du temps seul, et quand on lui demandai pourquoi, il répondait tout simplement qu’il ne préférait pas trainer avec ses inférieurs. Les quelques compagnies qu’il pouvait avoir étaient celles de jeunes filles, qui, bien sûr étaient attiré par la richesse. Mais rien ne durait bien plus qu’un soir, puis elles repartaient, sans la satisfaction de s’être mis dans la poche ce gosse de riche qu’elles croyaient bien trop naïf.
Le temps lui parut bien trop cours, car à ses 20 ans, une fois avoir passé son diplôme dans la meilleure université de Californie, le système commença à se mettre en marche. Il fut employé dans la boîte internationale de son père en tant que très haut gradé. Tout avait été planifié pour qu’il réussisse, et Seo Jun suivait à la lettre les indications de son père.
Mais les jours s’écoulaient bien trop vite, et Seo Jun avait l’étrange sensation d’être prisonnier, c’était presque comme s'il revivait son enfance. Mais cette fois-ci, personne n’allait le sauver, pas vrai ? C’est ce qu’il pensait…
Son père avait décidé de le renvoyer à Daeyang pur supervisé la succursale Coréenne de l’entreprise. C’était soi-disant une méthode pour tester ses compétences en tant que PDG, mais Seo Jun le voyait plus comme une manière pour son père de se débarrasser de lui. C’est aussi à ce moment qu’il reçu ce fameux mail, celui ci l’invitant à rejoindre une agence coréenne en tant qu’acteur et idole. À première vue, cette proposition ne lui faisait ni chaud ni froid. Ce genre de monde ne l’avait jamais réellement tenté et il ne s’intéressait pas vraiment à la musique, à part le piano. Pourtant, c’est après avoir déroulé et lut la suite du mail que ces yeux s’illuminèrent.
« Si vous acceptez vous devrez en conséquence quitter les Etats-Unis pour retourner vivre en Corée et le travail que vous effectuerez dans notre agence devra être à plein temps, vous devrez donc prendre partiel de votre entreprise actuelle. »
C’était presque la parfaite occasion. Celle de s’enfuir à Daeyang afin d’échapper à tous ses devoirs. Devenir idole ne le tentait pas tant que ça, il se demandait d’ailleurs quels critères avait poussés l’agence à le recruter lui. L’argent, sans doute, comme presque tous. Mais peu importe, c’était trop profitable pour se permettre de passer à côté.
C’est donc sans réellement le dire à son père, et avec l’aide de sa mère que Seo Jun retourna à Daeyang, là ou il avait surement passé les plus beaux moments de sa vie, dans le but de fuir son destin d’héritier qui lui était désespérément encré dans les veines.